mercredi 17 octobre 2012

Et on n'est pas sortis de l'auberge

Invoquons encore un peu les mânes d'Ada, qui a dû si longtemps s'effacer derrière Babbage.

Une étude américaine nous apprend que dans le monde scientifique, les femmes sont encore et toujours perçues comme moins compétentes que leurs homologues du genre masculin, à profil équivalent :

They call it academia's "subtle gender biases", but to me this is just plain prejudice and sexist discrimination. The saddest point is that after some advances in the '70's and 80's, the number of female computer science students had dwindled in 2005.

mardi 16 octobre 2012

Ada or ardour

Today is Ada Lovelace Day, I have just discovered.

Une pensée donc pour une pionnière de ce qui allait devenir l'informatique.


mercredi 3 octobre 2012

Black swan

When I told my very dear, very leftist friend Renaud why I was backing out of the postering session last night, the look he gave me said it all :"Bourgeois, elitist, outmoded and decadent!"
Instead of spending the evening putting up red and black posters advertising Saturday's Slutwalk, I was going to see Swan Lake, the epitome of old-fashioned classical ballet.

Il a semblé légèrement moins accablé quand je lui ai dit que la chorégraphe était une jeune Sudafricaine, et que d'après le programme, le spectacle mêlait tutu traditionnel occidental et les danses qu'affectionne Tutu (Desmond).

Dada Masilo's "Swan Lake" is one of the most amazing shows I've seen in a while, bursting with energy, full of humour and invention, from the initial "lesson on ballet" delivered by an improbable tutu-clad MC, to the very gloomy and poignant finale to the obsessive scales of Arvo Part's "Spiegel im spiegel". 

It addresses in an oblique, yet powerful way the questions of both genre (ballet vs ethnic dance) and gender (both male and female dancers wear white tutus, and Odette's rival is a man). When you think of the rampant homophobia in most African countries, it takes courage to do that.

L' interprète principale (qui n'est autre que la chorégraphe) est pour beaucoup dans la réussite du spectacle, ainsi que le magnifique danseur qui incarne le cygne noir,  à la fois puissant et d'une délicatesse telle que le frémissement de ses muscles évoque celui d'un plumage. On en sort très ému, après avoir beaucoup ri, et aussi écrasé une petite larme.