lundi 31 octobre 2011

Nous sommes tous les autres...

ceux qui luttent au quotidien dans un environnement économique terrorisant, qui ont l'impression que d'autres ont joué au poker pour ensuite leur laisser les pertes à éponger, que la finance mondialisée est devenue un monstre hors de contrôle.

Sur ce blog collectif de gens qui se rapprochent du mouvement "Occupy Wall Street", on lit des billets émouvants et simples de gens qui décrivent le chaos qu'est devenue leur existence aujourd'hui: ils disent "we are the 99% percent", l'immense majorité qui demande des comptes à l'infime minorité qui a mené le monde dans ce merdier.

samedi 22 octobre 2011

Mea culpa!

Jour de repentance? et de quoi? d'être si négligente à poster mes impressions passagères ou mes réalisations tricotesques sur cette plateforme un rien narcissique?
Non, ce dont je me repens aujourd'hui remonte plus loin que le mois dernier, et j'en ai pris conscience ce matin en jetant un oeil sur Facebook:
As a typical fiftysomething, I used to eye tattooed and pierced people with a little wariness and, quite frankly, a touch of bourgeois disgust. How could one do that one's body? what strange notion of beauty could lead anyone to enlarge their earlobes to the size of saucers or adorn their nostrils with a serried rank of metal rings?
But no longer. And I am not even sure when or how it's happened. Maybe a remark made in passing by my daughter a few years back hit home, and then I forgot about it. I was being intolerant, she said.
I felt hurt, but realized she was right.

Je promets de ne pas m'évanouir si elle arrive avec une araignée tatouée dans le cou!

dimanche 2 octobre 2011

Macho, t'es foutu

Un message à mes ami-e-s et collègues qui se lamentent en arpentant le pavé d'un pas lent et las, les jours de manif, et soupirent après le "bon temps" où on s'égosillait à hurler des slogans entre les hauts murs des immeubles en sautant gaiment: vous avez raté une bonne occasion de retrouver cette ambiance de revendication joyeuse en n'étant pas à Aix ce samedi après-midi pour la Marche des salopes (slutwalk).

On peut penser ce qu'on veut (et pas forcément que du bien, moi la première) du côté superficiel, phénomène de mode, bulle de buzz de ces manifestations, mais mettre dans la rue des jeunes femmes et bon nombre d'hommes aussi qui se déclarent féministes et entendent le faire savoir, ça ne peut pas faire de mal.

There were about a hundred of us, which may not sound like much, but is the same number as attended the Paris SlutWalk on the same day, and I hope a few of the people who watched us chant our way down main thoroughfare of the posh shopping centre got the message :
MY DRESS IS NOT A YES


QUAND JE DIS NON, C'EST NON






















An added bonus for me was to meet Verobirdie for the first time IRL: I've been a follower of her blog for many months now. On an impulse, she decided to come and join the march, and it was an unexpected pleasure to find her there.