samedi 28 février 2009

Sous le SABLE, not another New Year's resolution

SABLE: outre la douce poudre qui s'insinue entre vos orteils sur la plage, il peut s'agir d'un syndrome inquiétant: Stash Acquisition Beyond Life Expectancy. Me sentant menacée par cette condition pernicieuse, je vous présente donc ma dernière acquisition : 400g d'Iro.


And I mean the last, not just the latest one. So I have vowed not to click on any of the bookmarks in my "yarn" list, nor on eBay, but my determination was not strong enough to make me delete the list in question. At least there's still Ravelry to go and check out if I feel like drooling over sumptuous loking hand-painted cashmere blends.
Pour attaquer un peu ce stock démesuré, j'ai terminé une écharpe assortie au béret qui fait venir le beau temps. Et dès demain, montage du pull demandé par ma nièce.

mercredi 25 février 2009

Black-out

Il est temps de se réveiller. Aux termes de la loi dite Hadopi, la créature en question, haute autorité administrative appelée à préserver les intérêts des marchands de soupe (Universal et consorts), aura la haute main sur votre connexion internet et pourra la peindre en noir si elle l'estime nécessaire, sans que le pékin que vous êtes ne puisse rien y redire.

Ce sont les copines de Tricofolk qui en parlaient hier.

Apparently our Kiwi friends were facing a similar threat (section 92a of the copyright law), and managed to defeat the bill thanks to an internet blackout campaign.

The black block on the right-hand side is my contribution to the black-out; it was supposed to be animated, but this computer-challenged blogger only managed a very fixedly black banner.

lundi 23 février 2009

Maraboutée


Now that my new hat is completed, nice and warm, I suppose the spring weather will set in.

vendredi 20 février 2009

Le retour de la petite culotte comme arme politique

Vous vous souvenez peut-être de la campagne de protestation contre la dictature birmane qui a inondé leurs ambassades de dessous féminins. Un groupe de féministes indiennes a repris l'étendard pour réagir contre les milices bien-pensantes hindouistes qui ont molesté un certain nombre de jeunes femmes le jour de la Saint-Valentin, sous prétexte de conduite immorale. Ce groupuscule qui s'intitule "Armée du Seigneur Ram" (Sri Ram Sena) a même poussé au suicide une adolescente qu'on avait vue dans un bus en compagnie d'un garçon musulman.

Pour leur répondre, les militantes du "Consortium de femmes légères et effrontées piliers de bar" ("A Consortium of Pub-going, Loose and Forward Women") leur font parvenir des tombereaux de petites culottes, de préférence roses (Saint-Valentin oblige), et usagées (ils le méritent bien).

(photo prise sur le site du Guardian)

Deux ans...

Two years ago today my father died. Life goes on, they say...


Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger

Un jour tu passes la frontière
D'où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu'importe et qu'importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon

Louis Aragon

mardi 17 février 2009

Vive la crise

Anything goes... here is what the Guardian heralds as a new fashion phenomenon.
Ne manquez pas les clips publicitaires: difficile de décider, du spot original ou de la parodie, lequel est le plus hilarant. On a bien besoin de quelques occasions de rire, d'autant que j'ai entendu ce soir un expert affirmer que l'alcool, à quelque dose que ce soit, est cancérigène, en ajoutant, pour enfoncer le clou (dans le cercueil?), que le pire, c'était "les petites doses répétées, de par exemple, deux verres de vin par jour". Les irresponsables que nous sommes ont terminé leur verre de blanc, malgré tout.

Et n'oubliez pas d'aller soutenir l'amour

samedi 14 février 2009

Love is in the air

Sacrifier au rite, surtout quand rite rime avec ce qui vous habite, pourquoi s'en priver?

L'autre jour en fin d'après-midi, j'ai capturé une image charmante, dans la cour du lycée.

C'était deux grands gaillards de ma classe de PT (20 ans), tous les deux bruns, vêtus de noir, qui rentraient d'un pas parallèle à l'internat, tenant à bout de bras un identique petit sac en papier de chez Séphora. Dans ce tableau gris et maussade, le petit accent vibrant d'une lettre rouge sur un emballage et la démarche empruntée de ces deux lascars m'a semblé une belle évocation de l'irruption de l'amour dans notre quotidien blafard.


And here is my contribution to the Valentine's Day ritual : I did get my favourite scientist a present, but you only get to see the wrapping.

vendredi 13 février 2009

Tout doucement

Prenons le temps de vivre: les heures que je passe les aiguilles à la main ont cet effet évident; ça ne va pas vite.
Je suis loin d'être un phénix de la maille, et même les ouvrages simples me demandent une certaine concentration; comment font-elles, celles qui lisent tout en avançant leurs réalisations? J'arrive à tenir une conversation suivie, au mieux à suivre un épisode de série américaine, voire britannique (nous entamons la deuxième saison de Rome), mais c'est la limite.


So I read with pleasure and interest this post about meditating and knitting, and at a time when I find myself threatened by overknit, it reminded me that, in more ways than one, yarn is like life.

vendredi 6 février 2009

Ma préférence

I have ranted about swaps and the kind of "keeping up with the Joneses" spirit they sometimes seem to evoke in some competition-oriented knitters. I thought I would not take part in another for a while. But getting a box from Montreal with nice little things inside might make me change my mind:


C'est Sophie, une gentille comptable québecoise de 25 ans qui m'a ainsi gâtée, sur le thème " my favourite things". Du thé, du chocolat, des choses douces à toucher et à regarder, et tendres à sentir du bout du nez et des lèvres: c'étaient ses préférences, qui ressemblent pas mal aux miennes. Le baume à la vanille me convient particulièrement, et comme il est conçu pour réparer les lèvres exposées aux grands frimas canadiens, il fait vraiment du bien.

lundi 2 février 2009

Résister


Ce soir je découvre sur le blog de VELA que notre pays continue de pratiquer une forme d'homophobie officielle rampante qui me donne envie de pleurer ou de hurler: saviez-vous que les homosexuels sont bannis à vie du don de sang, sans qu'on s'embarrasse de leur demander s'ils ont eu des pratiques à risque ou non, alors que les hétéros ne sont mis en quarantaine que pendant un an en cas de doute. Pour les gays, c'est le soupçon et l'opprobre permanent.

Qu'attend l'ami Karoutchi pour en dire un mot à Roselyne?

So to lift our spirits, we'll just listen to Rufus the Baptist.